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 Maladie de Cori ou Forbes

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petite fee suzy
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MessageSujet: Maladie de Cori ou Forbes   Maladie de Cori ou Forbes Icon_minitimeDim 26 Juin - 23:39

Glycogénose Hépatique

Expliquée par le Pr Philippe LABRUNE, Président du Conseil Scientifique de l'AFG

- L'enzyme débranchante est nécessaire pour dégrader les points de branchement quand le glycogène est catabolisé (une autre enzyme, l'enzyme branchante permet la constitution de ces points de branchement quand le glycogène est synthétisé). En l'absence de cette enzyme débranchante, le glycogène qui s'accumule a de nombreux points de branchement et des chaînes périphériques courtes, donc une structure anormale. L'accumulation de glycogène avec des chaînes périphériques courtes (dextrine limite) et l'impossibilité de dégrader le glycogène en glucose sont à l'origine de la plupart des symptômes de la maladie.

- Les symptômes ressemblent quelque peu à ceux des glycogénoses par déficit en glucose-6-phosphatase ; cependant l'évolution est habituellement moins sévère. Les patients ont un très gros foie, un retard de croissance staturale et des hypoglycémies au jeûne. L'atteinte musculaire est symptomatique dès l'enfance et peut s'aggraver au cours de la vie.

- De nombreux sous-types de cette maladie sont dus à une variation considérable des tissus affectés par le déficit (les globules blancs, le muscle, le foie, etc ...).




- La glycogénose de type III (maladie de Cori ou de Forbes) est due à un déficit en enzyme débranchante dont l'action coordonnée avec celle de la phosphorylase est nécessaire à la dégradation du glycogène.

- Cette enzyme possède plusieurs sites catalytiques responsables d'activités transférasique et hydrolytique (amylo-1,6 glucosidase).

- Son incidence est estimée à environ 1/100.000 naissances (1/5.400 chez les juifs d'origine Nord-Africaine) et sa transmission est récessive autosomique.

- La symptomatologie est moins sévère que dans le type I : la tolérance au jeûne est variable, mais les épisodes hypoglycémiques sont généralement moins sévères et l'hépatomégalie précoce disparaît parfois à l'âge adulte ; dans de rares cas, une évolution vers la cirrhose est possible. Il peut s'y associer une hypotonie musculaire et parfois une cardiomyopathie hypertrophique. Les manifestations musculaires périphériques (fatigabilité, crampes, faiblesse) peuvent parfois devenir prépondérantes à l'âge adulte. L'existence d'une atteinte myocardique doit être recherchée. Elle est très rarement symptomatique, nécessitant alors un traitement adapté. Ce point doit tout particulièrement être surveillé en cas de grossesse (le travail du myocarde augmentant alors de manière significative).

- Les perturbations biologiques incluent une hypoglycémie sans acidose, une hypertriglycéridémie, une hypertransaminasémie dans l'enfance.

- Le déficit enzymatique peut être mis en évidence sur biopsie de foie ou trophoblaste, leucocytes non congelés et fibroblastes.

- Le gène a été localisé sur le chromosome 1p21, cloné et des mutations ont été identifiées. L'étude moléculaire est pratiquée dans un laboratoire en France (Hôpital Antoine Béclère) afin d'essayer d'établir des corrélations entre génotype et phénotype.

- Le traitement est diététique : alimentation entérale nocturne par sonde nasogastrique en cas d'hypoglycémie, repas fréquents et supplémentation en amidon cru.


Les études biochimiques à partir du sang montrent habituellement :

- Une hypoglycémie de jeûne sans élévation de l'acide lactique (consommé dans la néoglucogénèse)
- Une hypertryglycéridémie et une hypercholestérolémie
- Une hypertransaminasémie (les transaminases provenant également du muscle)
- Une élévation des CPK (enzymes musculaires)
- Le déficit enzymatique peut être mis en évidence dans les leucocytes et les erythrocytes
- Si une La biopsie musculaire est pratiquée (ce qui est rare) l'étude histologique montre une accumulation de glycogène de structure anormale et le déficit d'activité de l'enzyme débranchante peut être également mis en évidence dans ce tissu
- Puisque les cellules du liquide amniotique en culture peuvent exprimer le déficit génétique, elles ont été utilisées pour un diagnostic anténatal. Cependant le déficit n'étant pas toujours exprimé dans les fibroblastes, l'utilité de cette technique doit être étudiée chez un individu donné. L'étude peut également se faire sur villosités choriales.
- Les sujets présentant un déficit en enzyme débranchante vivent bien jusqu'à un âge adulte avancé ; l'atteinte musculaire semble être un problème croissant avec l'âge.

Le futur : Les collaborations entre équipes pédiatriques et équipes de médecins d'adultes devraient permettre une meilleure compréhension de l'histoire naturelle de cette glycogénose.

- Le gène codant pour l'enzyme débranchante humaine a été localisé sur le chromosome 1, il comprend 33 exons et s'étend sur 85 kb.
- Le mécanisme à l'origine des différentes formes correspond à une expression tissu spécifique. L'activité enzymatique peut être mesurée dans les cellules sanguines, les fibroblastes en culture, le foie et le muscle.
- Le diagnostic moléculaire n'est pas d'un usage aussi courant que dans le type I car il s'agit d'un gène de grande taille et de très nombreuses mutations ont décrites. Il est utile dans un but diagnostique, en évitant le recours à une biopsie tissulaire lorsque le déficit ne s'exprime pas dans le sang. Les études moléculaires visent à établir d'éventuelles corrélations entre le génotype (mutation identifiée) et le phénotype (expressivité de la maladie). Les projets de thérapie génique des maladies héréditaires du métabolisme hépatique permettront peut être, à moyen terme, d'autres approches thérapeutiques.


- Hypoglycémie de jeûne (Signe très fréquent)

- Hépatomégalie (gros foie) (Signe très fréquent)

- Petite taille (Signe possible)

- Joues rebondies (Signe très fréquent)

- Transmission autosomique récessive (Obligatoirement)

- Hyperlipémie / hypercholestérolémie (Signe fréquent)

- Atteinte musculaire pouvant être évolutive, Myopathie ou plûtot faiblesse musculaire progressive



Le traitement de cette affection consiste en des repas fréquents et un régime enrichie en protides. Une nutrition entérale continue la nuit peut- être utile. La prise d'amidon tels que prescrits dans les déficits en glucose-6-phosphatase est utile.
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